La franchise est un système de commercialisation par lequel une entreprise, le franchiseur, accorde le droit à d’autres entreprises indépendantes juridiquement et financièrement, les franchisés, de reproduire un concept, de commercialiser des produits ou des services en échange d’une compensation financière.
Ainsi le franchiseur permet notamment au franchisé d’utiliser : sa marque, son savoir-faire son identité, sa charte graphique de vendre ses produits ou services.
En Algérie ce concept commercial accuse un retard certain. Pourquoi ? Une loi défavorable et le manque de centres commerciaux plombent les initiatives.
Les franchises travaillent dans le cadre des lois relatives aux conditions régissant les activités commerciales, les règlements bancaires et la loi relative à la protection du consommateur. Le code de commerce organise la fonction de distribution en pleine connaissance des questions de licence, de brevets, etc., sans pour autant se référer à la franchise.
Les avantages de la franchise sont nombreux et évidents aussi bien pour le franchiseur (valorisation de la marque et la fidélisation de la clientèle, conquête rapide d’un marché, développement à moindre coût, plus grande diffusion des produits et services...) que pour le franchisé (savoir faire, concept éprouvé, accompagnement, notoriété de la marque, formation, animation…). ce système de commerce en réseau favorise la lutte contre le commerce informel et la contrefaçon et stimule le marché du travail, notamment grâce au transfert de savoir-faire.
En Algérie, l’activité est récente, seulement une soixantaine d’entreprises franchisées sont recensées dans notre pays, et peinent même à se développer pour plusieurs raisons.
Les enseignes étrangères qui ont choisi de se développer en Algérie via la franchise affirment avoir rencontré des contraintes liées à la réglementation qui assimile les royalties à payer au franchiseur à de simples redevances de marque sans objet réel et concret ce qui oblige à justifier le détail des prestations ainsi rémunérées. Ce qui constitue un frein pour l’entrée des franchiseurs étrangers.
En 2017, un groupe de réflexion a été mis en place au ministère du Commerce pour étudier un cadre réglementaire devant régir l'activité de la franchise en Algérie.