Après une année riche en tragédies liées aux établissements hospitaliers, le journal officiel algérien affiche aujourd’hui un nouveau numéro portant sur la Loi n° 18-11 du 18 Chaoual 1439 correspondants au 2 juillet 2018 relative à la santé.
Celle-ci, propice à une réforme de la santé, regroupe dans ses entailles plusieurs titres et chapitres traitant sur les obligations de l’Etat envers les citoyens algériens, les préventions de santé en tout genre et les droits de ceux-là.
Le premier chapitre de la section “I” régissant des dispositions générales relate la nature du système et la politique nationale de santé. On y rencontre des dispositifs extraordinaires permettant aux algériens de bénéficier d’une complémentaire santé irréprochable, mais qu’en est-il vraiment sur le terrain ?
Depuis maintenant plusieurs années, le citoyen algérien est victime d’un système connaissant des carences en termes de moyens, prise en charge, remboursement laissant place à une aventure périlleuse et mortelle.
Force est de constater que cette nouvelle loi porteuse de changement soulève des points des plus importants situés dans le second et troisième chapitre notamment :
- Une meilleure prise en charge au sein des hôpitaux
- Une protection, prévention et des soins adressés à tous les citoyens sans discrimination et inégalité connus autrefois dans le milieu hospitalier.
- Accès aux soins et un accompagnement médicaux gratuits.
La section “II’ quant à elle traite de la prévention de santé et des différents organismes et établissements répandus sur l’intégralité du territoire national mis à la disposition des citoyens souffrants, ayant pour but d’arrêter la propagation des maladies transmissibles et héréditaires mais également éviter l'émergence d’éventuelles maladies nuisibles à la santé de la population.
Il est aussi cité comme moyen de prévention l’incitation à l’alimentation saine, l’éducation sportive, des programmes contre l'alcoolisme et la toxicomanie.
Est aussi au rendez-vous dans le titre “III” les structures compétentes à la prise en charge des personnes souffrantes de troubles mentaux et de la protection et la prévention de ces dernières de par les dispositifs de soins, diagnostics et de réinsertion sociale. Ce même titre comporte également les conditions d’hospitalisation et éventuels examens d'observation auxquels les patients seront soumis.
Le titre “IV” met en avant les professionnels de la santé plus précisément les conditions d'exercices à respecter par ceux-là. Le “service militaire” ayant fait polémique ces derniers mois est cité dans ce même titre jugé comme étant un devoir auxquels les médecins doivent se plier en fonction des besoins des différentes régions du pays.
Le titre “V” de ce journal officiel repose sur les produits pharmaceutiques dont l’Etat garantit la disponibilité et la qualité sur l’ensemble du territoire national. Ce même titre apporte clarification quant aux distincts types de médicaments administrés et disponibles sur le marché.
On note dans le chapitre 7 que la production et la distribution des produits pharmaceutiques est soumise à un contrôle rigoureux et une évaluation continue auprès des établissements compétents.
En ce qui concerne la collecte de sang, celle-ci est effectuée par des structures chargées du contrôle, et analyse des dons et prises de sang collectés.
L’avant dernier titre ‘VI” s'appuie sur le système financier sur lequel repose l’organisation et financement du système financier national de santé. Ce dernier vise à couvrir les régions du territoire de structures et établissements publics ou privés via ce qu’est appelé “ la Carte sanitaire et schéma d’organisation sanitaire” permettant d’analyser le développement et le déploiement des infrastructures hospitalières de tout le pays.
Cette promulgation aborde dans son dernier titre l’éthique, la déontologie et la bioéthique dont les professionnels doivent faire preuves aussi bien dans leurs exercices professionnels en étroite liaison avec la population et entre professionnels de santé.