Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale
M.haddam annonce l’adoption d’une nouvelle approche collective impliquant la (CNAS) et les médecins prescripteurs.
Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Professeur Tidjani-Hassan Haddam a présidé, jeudi 11 juillet 2019, en présence des Ministres de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Monsieur Mohamed Miraoui et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Monsieur Tayeb Bouzid, les travaux de la Rencontre Nationale entre les médecins prescripteurs et les médecins conseils de la CNAS – Bilan et Perspectives , sous le thème : "Partenariat gagnant au service du malade".
A cette occasion, Monsieur le Ministre a annoncé l’adoption d’une nouvelle approche collective impliquant la Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et les médecins prescripteurs, visant à asseoir une économie de santé.
Monsieur le Ministre a précisé que cette nouvelle approche est « collective » et vise à « asseoir une économie de santé centrée autour de l’intérêt du malade et d’une meilleure prise en charge sanitaire de celui-ci », soulignant l’impératif du maintien des équilibres financiers de la Caisse et de la pérennité du système de sécurité sociale.
Monsieur le Ministre qui a, par la même occasion, dévoilé le nouveau logo de la CNAS, a également plaidé pour un travail de coordination et de complémentarité entre la CNAS et le médecin prescripteur, ce dernier étant le « premier maillon » de la relation entre le malade et la chaine de prise en charge sanitaire.
Plus concrètement, la nouvelle stratégie, a-t-il expliqué, consiste notamment en l’organisation de la profession médicale par la mise en place d’un numéro d’inscription au Conseil National de l’Ordre des médecins ainsi que la normalisation de la forme de l’ordonnance, laquelle doit inclure toutes les données liées au malade et au prescripteur. Ceci, en plus de l’élaboration de « référentiels médicaux opposables » et de « bonnes pratiques d’usage des antibiotiques ».
Ces aspects, a-t-il expliqué, sont considérés comme une « nécessité » pour codifier la relation entre le médecin prescripteur et le médecin conseil, d’une part, et pour assurer des soins de qualité pour les malades, d’autre part.
M.Haddam a, enfin, recommandé le renforcement de la formation universitaire de base en sciences médicales s’agissant des aspects liés au cadre législatif de la sécurité sociale ainsi que de la notion de l’économie de santé, conviant, pour ce faire, la CNAS à préparer le fonds réglementaire nécessaire qui sera destiné aux étudiants.
Lors de cette rencontre, il a été procédé à l’installation d’un comité interministériel pour une gestion « plus efficiente » des structures de santé relevant de la CNAS et de la Caisse nationale des assurances des travailleurs non salariés (CASNOS).
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